Définition
Le
native advertising (en français, « publicité native ») est un mode de
publicité en ligne qui a pour objectif d’attirer les consommateurs. Il est
apparu en 2012 aux Etats-Unis.
Ses objectifs sont les suivants :
émerger plus rapidement, diffuser
davantage et engager
mieux et engager plus longtemps
Le
native advertising suit quelques grands
principes comme :
-
raconter une histoire attrayante
-
rester divertissant
-
être en lien avec les intérêts et les
attentes des internautes
-
s’intégrer correctement dans la page
qui l’accueille
-
ne pas gêner l’expérience utilisateur
-
être clairement mentionné comme
« sponsorisé »
Son
format est son avantage comparatif. Pour respecter ces principes, le native advertising respecte
un format particulier qui constitue son avantage comparatif au regard de la
publicité classique. Il doit être le plus « naturel » possible pour ne pas
paraître aussi intrusif que les publicités traditionnelles. De nombreux
utilisateurs sont facilement agacés par des publicités colorées, clignotantes
et animées qui les empêchent de
consommer les contenus intéressants comme ils le souhaitent. Le native
advertising, lui, offre une solution à
ce problème : intégré en harmonie avec le reste de l’interface sur lequel
il est présent, les utilisateurs trouvent les publicités suivant ce système
moins gênantes et les lisent au lieu de les balayer. Leur impact est ainsi bien
plus important que celui des bannières publicitaires.
Quelques exemples : Les plateformes les plus répandues de native
advertising sont les billets
de blog (65%), les articles (63%), et Facebook (56%) (chiffres Hexagram 2014)…
Optimisation
QUELQUES FEEDBACKS SUR LE NATIVE ADVERTISING
Ses
forces. En termes de résultats, les forces se mesurent surtout de manière
relative, comparativement à la publicité classique. D’après l’étude menée par
Hexagram #StateofNativeAdvertising2014, 79% des éditeurs et 66% des marques
interrogées disent ne pas avoir eu d’impact négatif. 0% des éditeurs disent
avoir reçu beaucoup plus de plaintes avec le native advertising qu’avec la
publicité traditionnelle.
Ses
faiblesses. Né et développé aux Etats-Unis en 2012, le
native advertising y est donc plus étoffé (73 % des sites éditeurs américains utilisent
ce système). Il en résulte une plus grande lassitude chez les internautes
américains face à ce native advertising. Ils sont ainsi 43% à se dire déçus ou
trompés par le contenu proposé en native advertising d’après Reuters, quand ce chiffre tombe à 33% au
Royaume-Uni – ce qui demeure être une part significative des lecteurs.
En France, 36% des utilisateurs de Google ne
font pas la différence entre un encart native advertising et un contenu
classique non sponsorisé. C’est le principe même sur lequel repose le native
advertising : être mieux intégré, plus en harmonie pour plus de discrétion
– de la pub qui n’a pas l’air d’en être. Et c’est donc à la fois la force mais
aussi la faiblesse du native advertising : une ambiguité qui rapporte à
court terme, mais une ambiguité fini par susciter la méfiance à moyen terme.
De nombreux éditorialistes craignent ainsi de
dégrader l’image de leur site, s’il fait place à des publicités natives qui suggèrent
tromperie et perte d’indépendance, propices à discréditer le contenu proposé.
OPTIMISER LE NATIVE ADVERTISING SUR SON SITE
Il est donc important de prendre en compte
ces quelques données lorsque l’on met en place une stratégie de native advertising.
Prenons l’exemple de native advertising sur un site éditorialiste :
-
De
votre côté, il faut bien faire la part des choses : il faut maintenir
séparées l’unité journalistique de l’unité marketing, tout en maintenant un
dialogue entre elles, car les choix d’annonceurs dépendent de la ligne
éditoriale.
-
Pour
le lecteur :
o Toujours prioriser le service au lecteur
o Ne pas créer la confusion. De nombreux
éditeurs (80%) mentionnent qu’il s’agit de native advertising, la mention la
plus utilisée étant « Sponsorisée » (64%). De même, nous ne saurons
que vous conseiller de ne pas omettre le fait qu’il s’agit de contenu de
marque, en proposant un design en harmonie avec le site mais tout de même
différentiable des autres articles purement journalistiques.
o Sélectionner ses annonceurs avec soin. En
fonction de votre ligne éditoriale, vous serez amené à refuser des marques de
cigarette, partis politiques…
Vous pouvez bien sûr décliner ces conseils
(inspirés de Cyril Frank sur frenchweb en fonction de l’activité de votre site
internet (blog, agence, etc.)
Horizons
REGLEMENTATION
Le native advertising, de par son ambiguité,
est considérée comme à la limite de la transparence et suscite la nécessité de
réfléchir à un encadrement de la pratique, ainsi les groupes d’experts de l’IAB
(comme l’IAB aux Etats-Unis) qui se penchent sur la question.
NATIVE ADVERTISING VS CONTENT MARKETING : QUI GAGNERA
LA BATAILLE DU MEILLEUR ROI ?
Si le native advertising fait sensation pour
la révolution et le renouveau qu’il apporte à l’industrie de la publicité
online, il n’est pas seul sur le marché du marketing promotionnel.
Acheter un contenu publicitaire placé
ingénieusement ou créer du contenu : telle est la bataille qui oppose native
advertising et content marketing. Si le native advertising redirige pour
pousser à la consommation, le content marketing propose un contenu de qualité
en relation directe avec la marque en question. Deux pratiques donc
diamétralement opposées qui se font pourtant face en ce moment. La Harvard
Business Review rappelle que 70% des internautes préfèrent lire un contenu
portant sur la marque que voir des publicités la promouvant. Cher, le native
advertising génère de plus moins de liens et de reprise : « 146 reprises et près de 18 000 partages pour
un contenu marketing, et sur treize contenus natifs pour Intel sur BuzzFeed,
c’est une seule reprise en moyenne et 12 000 partages » rappelle frenchweb reprenant un rapport de la Harvard Business Review. Il faut ajouter à
cela que le native advertising stagne dans les résultats de recherche Google
car il est considéré par ce dernier comme des liens payants. En conclusion, le
native advertising est adéquat lorsque la cible est un public niche et premium.
By C. Brault & S. Huynh
By C. Brault & S. Huynh
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